Voir aussi: Cueillir la lumière stellaire |
1. Guide 9.1
Guide 9 est toujours un des meilleurs logiciels d'astronomie (mieux que les lociels de planetarium usuels): https://www.astro-shop.com/guide-9-0-mit-deutschsprachigem-handbuch.html. On peut changer la langue en Français, mais j'utiliserai la version anglaise, car la traduction française est mauvaise.
La page internet associée est "ProjectPluto": https://www.projectpluto.com/, où l'on peut aussi télécharger la mise à jour de Guide 9.0 vers Guide 9.1 (et d'ailleurs aussi les mises à jour depuis Guide 8.0 et même celles des version antérieures).
Le programme est librement copiable, c.-à-d. si l'on a acheté le CD, on peut le distribuer librement (licence GNU). Bill Gray, l'auteur du logiciel dit sur le
(vieux) forum Yahoo à propos de l'abandon de sa licence, ce qui suit:
https://www.projectpluto.com/groups/guide-user/msg8301.htm,
https://www.projectpluto.com/groups/guide-user/msg8302.htm (avec le lien vers le code source),
Voir aussi encore sur ma page "Copyright/Contact" (page précédente).
J'ai trouvé Guide 9.1 (dernière version) aussi sous forme d'ISO sur le net. Bill Gray, l'auteur de Guide 9.1 a personnellement confirmé que cette façon de distribuer son logiciel (achat d'une CD et distribution via l'internet) est légale; voir contributions n°s 35, ainsi que 42 et 44 dans ce fil sur astrotreff.de: https://www.astrotreff.de/forum/index.php?thread%2F278361-guide-9-1-forever%2F=
Jetez aussi un regard sur ma page allemande ici: j'ai monté mon classeur Guide 9.1. sur Dropbox, mais c'est la version allemande et il faudrait non seulement changer de langue, mais il y aussi des fichiers mis à jour, resp. modifiés par moi qui sont en allemand. Un des grands avantages de Guide est en effet que l'on peut copier le dossier d'un ordinateur à l'autre sans qu'il y ait le moindre probleme et que le logiciel y fonctionne immédiatement (aucune entrée dans le registre).
Guide est un vieux logiciel (datant originairement du temps de DOS), mais est, à cause de sont exactitude, toujours utilisé par beaucoup d'observatoires professionelles et amateurs dans le monde; MCORB offre les dernières données sur les comètes et les astéroides spécifiquement pour Guide: https://minorplanetcenter.net/iau/Ephemerides/Soft02.html et Van Buitenen fait pareil (uniquement pour les comètes): http://astro.vanbuitenen.nl/cometels (copier simplement les fichiers ".txt" dans Guide).
Mais on peut faire le programme très beau aussi, de sorte que le GUI peut faire concurrence aux logiciels de planétarium modernes. J'ai écrit un manuel assez bref pour Guide et sur les possibiltés d'améliorer la GUI (version retravaillée de ma contribution initiale de 2016 sur astro-foren.de) que vous pouvez télécharger ci-dessous (mais ce n'est pas encore traduit en Français; on peut éventuellement traduire avec "Google Translate"):
Le lien vers l'explication comment créer "l'horizon éclairci", p. 8 en haut dans le pdf ne fonctionne malheureusement plus. Voir cependant - pour une impression de l'effet du changement par les deux rfichiers *.tdf - la dernière image page 11 en bas du pdf, avec le "lever du Lion". J'ai donc monté les deux petits fichiers *.tdf dans ma Dropbox: https://www.dropbox.com/scl/fi/hd4d7opk60b9gos625yzg/Horizont.zip?rlkey=bj9qk6ttxgdpj6xi9ss4eqvcf&st=m3lq96sk&dl=0. (Cliquer sur la "flèche vers le bas" dans le menu en haut. Un popup s'ouvre; il faut ignorer l'enregistrement et aller - en bas du popup - sur "Ou poursuivre uniquement avec le téléchargement").
Simplement transférer les deux fichiers dans le répertoire de Guide et, dans les menus "Affichage/Fond d'écran", cocher les deux cases devant "Montrer le sol" et "Objets à l'horizon". Il faut ensuite, dans le même menu, mais tout en haut, adapter la couleur du ciel à celle des fichiers. Si l'on veut une autre couleur, cela devient compliqué, car le lien vers le site astro-foren.de (où j'avais expliqué en détail comment on peut changer les couleurs dans les deux fichiers) ne fonctionne plus (on doit, dans un des fichiers .txd, modifier des nombres et la suite des couleurs n'est pas RGB, mais BGR).
Par ailleurs, je peux offrir encore toute une série de fichiers .tdf avec des catalogues supplémentaires pour Guide:
https://www.dropbox.com/scl/fo/sn5t5lp6f6hkq25rst2xl/AMM-963YNtKkKS77rc7f-Kk?rlkey=346e3halee8im3q4722rcvdsk&st=qblszkpb&dl=0. (Cliquer sur la "flèche vers le bas" dans le menu en haut. Un popup s'ouvre; il faut ignorer l'enregistrement et aller - en bas du popup - sur "Ou poursuivre uniquement avec le téléchargement"). Transférer les deux fichiers par catalogue dans le répertoire Guide et chercher dans le menu "Extras/Commuter les données utilisateur" le nom du catalogue et le cocher, puis cliquer sur "Fait" (= effectué). On trouve les informations supplémentaires en cliquant droit à gauche en dessous de la désignation de l'objet dans Guide. On peut par ailleurs limiter la taille de la carte jusqu'à laquelle Guide montre les informations complémentaires (10.000 étoiles doubles cachent tout le reste sur une carte de 90°) en cliquant droit sur "Display" (dans la version anglaise).
Et je viens de faire encore un fichier .tdf du nouveau catalogue pour variables, le GCVS 5.1. Vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans lien ci-dessus vers astrotreff.de et vous pouvez télecharger les deux fichiers également depuis ma Dropbox:
https://www.dropbox.com/scl/fi/3v55ggivup7fie87cjo9t/GCVS_NASA.zip?rlkey=cu9yylqlk2om3g5szxlky9z12&st=bczxjzza&dl=0 (Cliquer sur la "flèche vers le bas" dans le menu en haut. Un popup s'ouvre; il faut ignorer l'enregistrement et aller - en bas du popup - sur "Ou poursuivre uniquement avec le téléchargement").
2. Déterminer le "Strehl" de son télescope avec WinRoddier
J'ai aussi retravaillé mon petit manuel pour WinRoddier. Il concerne un logiciel français qui permet de déterminer (avec une caméra et en travaillant de manière très exacte), assez facilement le "Strehl" (c.à-d. la qualité de son optique). A l'origine, il s'agissait d'une contribution sur astro-foren.de de 2017. Le texte est (encore) en Allemand, on peut éventuellement traduire avec "Google Translate".
3. Aides d'observation pour débutants
Je me limite à des conseils pour le visuel, car je ne fais pas de photos.
En raison de la lumière "rasante" venant du côté qui augmente énormément le contraste, on observe le mieux au "terminateur" de la lune (à la limite du clair et l'obscure) et non pas lors de la pleine lune.
Sky&Telescope donne une liste des 100 meilleurs objets à observer sur la lune; la carte y associée est mieux représentée ici.
De toute façon, le fameux atlas lunaire d'Antonin Rükl peut aussi être consulté librement sur l'internet: le club d'astronomie italien "Arcturus" de Chiavari écrit sur sa page, qu'il a obtenu l'autorisation personnelle de A. Rükl pour publier l'atlas sur l'internet.
Edit: depuis le 16/02/2023, la page complète d' "Arcturus" a disparu de l'internet. Voici donc le lien vers le "webarchive": Atlante Lunare
Et puis, il y a aussi le très réputé logiciel français: Atlas Virtuel de la Lune. Il existe aussi des applications pour le téléphone portable.
Toutefois, la plupart du temps une bonne carte d'aperçu suffit; la meilleure que j'ai trouvée sur l'internet et cette carte verte de Monsieur Seligman, car elle n'est pas surchargée de texte: https://cseligman.com/text/moons/moonnear.htm
Monsieur Bücke a également une belle carte: https://www.buecke-info.de/astrotips/beobacht/mond/mondkarte.htm. Il a en plus créé son propre atlas lunaire photographique et sa page contient aussi beaucoup de liens vers d'autres: https://www.buecke-info.de/astrotips/beobacht/mond/matlas.htm
Malheureusement, toutes les planètes, sauf Mars, se trouvent pour l'instant assez bas sur l'horizon, car l'écliptique est si basse (et cela peut encore durer quelques années, vu le mouvement lent des planètes extérieurs). C'est loin d'être ideal pour l'observation des planètes, mais il y a de l'espoir, voir les courbes dans la première contribution de ce fil sur astronomie.de: https://forum.astronomie.de/threads/planetenhoehen-bis-2042.162910/
Pour toutes les planètes, il faut par ailleurs garder en tête: si le seeing (la colonne "arcsec" devrait idéalment montrer un chiffre près de 1"; changer d'abord le lieu d'observation !) le permet (ce qui est assez rare), alors il faut vraiement (fortement) grossir. J'ai vu Saturne - avec un oculaire de 3.6 mm et dans des très bonnes conditions comme une grosse boule tri-dimensionnelle. C'était impressionnant.
- Venus
Pour Venus, l'observation se limite exclusivement sur ses phases (comme celles de la lune), car elle sa surface est constamment couverte de nuages blanches
épaisses; voir la belle page de Mario Weigand: https://www.skytrip.de/venus-beob.htm
- Mars
Mars est en opposition tous les 18 mois à peu près et l'observation n'est intéressante qu'à ces
moments là. Sky&Teleskope produit une petite carte interactive, le "Mars Profiler" qui devrait normalement suffir (sauf si l'on possède un très grand
télescope): https://skyandtelescope.org/observing/interactive-sky-watching-tools/mars-which-side-is-visible/#
Chez ALPO on trouve une carte
photographique plus détaillée avec des photos faites par Damian Peach, qui est en plus très bien libéllée: www.damianpeach.com/images/mars/mars_2005dp_labeled.jpg
- Jupiter
Avec un petit ou moyen télescope l'on ne voit très souvent que deux bandes de nuages et, il ne se trouve pas de l'autre côté de Jupiter et le seeing est bon, la grande tâche rouge (GTR). Le jeu des lunes et leurs passages devant et derrière Jupiter sont donc probablement plus intéressants à observer. Ici aussi, je renvoie d'abord à la carte interactive de Sky&Telescope: https://skyandtelescope.org/wp-content/plugins/observing-tools/jupiter_moons/jupiter.html.
Et l'on y trouve aussi un applet pour le passage de la Grande Tâche Rouge (l'heure pour le passage de la GTR devant le centre du disque de Jupiter): https://skyandtelescope.org/observing/interactive-sky-watching-tools/transit-times-of-jupiters-great-red-spot/. Attention: Malgré son énorme taille Jupiter tourne très, très vite. Il met moins de 10 heures pour une rotation; il peut donc exister 3 passages de la GTR en 24 heures.
La "Astronomische Arbeitsgemeinschaft" de Vienne en Autriche explique très bien les désignations des différentes bandes sur Jupiter https://www.waa.at/apo/jupiter/main.html
- Saturne
Comme précédamment, voici d'abord le lien vers le petit applet
interactif de chez Sky&Telescope concernant la position des lunes de
Saturne: https://skyandtelescope.org/wp-content/plugins/observing-tools/saturn_moons/saturn.html
La visibilité de la division de Cassini (ligne noire à l'intérieur des anneaux) de Saturne est souvent indiquée comme un critère de test pour la qualité de son optique. Je suis cependant convaincu que la visibilité de cette division dépend tout banalement de facteurs externes, comme le "seeing", la distance de la planète de l'horizon, l'ouverture des anneaux et l'âge de l'observateur. Je suis en tout cas très certain que j'ai vu la division de Cassini en entier, il y a 50 ans déjà, quand j'ai commencé à observer avec un Newton 76/700 et un oculaire non-achromatique Huygens de 6 mm (à 120 fois). Toutefois, Saturne était haut dans le ciel à cette époque.
- Uranus, Neptun
Mise à part la belle couleur bleue, resp. verte des deux planètes, on voit encore qu'ils ont une "surface",
c.-à-d on voit un tout petit disque et non pas un point comme c'est le cas pour les étoiles. Par ailleurs l'on peut essayer de
trouver une ou deux lunes, mais il faut pas trop s'attendre:
https://skyandtelescope.org/wp-content/plugins/observing-tools/uranus_moons/uranian.html
https://skyandtelescope.org/wp-content/plugins/observing-tools/neptune_moons/neptune.html
- Filtres colorés pour les planètes ?
Je suis plutôt sceptique en ce qui concerne les filtres colorés. Je
ne suis pas convaincu qu'ils apportent beaucoup en visuel. Au lieu d'un set de filtres couleurs, je conseillerais
plutôt d'acquérir exclusivement le Moon&Skyglow (Neodymium) de Baader; voir à ce sujet encore mon autre site internet, intitulé "Cueillir la lumière
stellaire".
Je joins néanmoins un lien et un fichier pdf à télécherger contenant des conseils pour l'observation des planètes avec des
filtres couleurs (tous les deux en Allemand, mais on peut traduire avec Google Translate):
http://www.dd1us.de/Downloads/filterfarben%20und%20anwendungen%201_0.pdf
Le fichier pdf vient originiarement de l'observatoire Wilhelm Förster à Berlin (à traduire; je n'ai pas retrouvé le lien).
Une belle entrée en la matière est l'observation de l'étoile β Cyni (dans le Cygne), qui porte le nom d'Albireo. (Je suis membre du club astro "Albireo" en Lorraine). Mais cette étoile n'est visible qu'en été. Vous trouverez dans le premier lien qui suit une liste d'autres étoiles doubles avec des belles contrastes de couleur.
Couleur: la superbe liste d'étoiles doubles colorées de la Belmont-Society de Miami, dont le site a disparu en 2005 (ouragan Katrina). Une "âme sensible" a cependant sauvé la page des étoiles doubles: https://www.jouscout.com/astro/belmont/belmontd.htm#top
Distance actuelle d'étoiles doubles: la distance des étoiles doubles varie en raison du fait qu'elles sont en orbite l'un par rapport à l'autre. L'on peut ainsi presque desespérer lorsqu'on tente de séparer une étoile double (et douter sérieusement de la qualité de son télescope), simplement parce que les données concernant la distance dans un catalogue ne sont plus correctes. "Stelle Doppie" s'efforce à tenir constamment à jour les distances des étoiles doubles listées dans le Washington Double Star catalogue (WDS): https://www.stelledoppie.it/index2.php?section=2
Tester son télescope avec des étoiles doubles, comment calculer l'angle de position, etc. ?: la très bonne page de Sebasten Caille aide beaucoup avec ces questions: http://sebastien.caille.pagesperso-orange.fr/test_doubles.htm.
L'observation des étoiles variables "n'était jamais mon truc", car il faut se lever à n'importe quelle heure la nuit pour terminer sa courbe.
Mais j'ai appris, il y a longtemps la méthode d'estimation par paliers de Argelander (pour comparer la brillance des étoiles). Voici donc
une brève introduction en Allemand (à traduire, le cas échéant, avec Google Translate):
https://lehrerfortbildung-bw.de/u_matnatech/astronomie/gym/weiteres/wis/workshop6/argelander-methode.pdf
Et en plus, voici une introduction détaillée en la matière par l' AAVSO (pdf de 60 pages en
Français) :
https://www.aavso.org/sites/default/files/publications_files/manual/french_2013/FrenchManual-2013.pdf
Des étoiles de couleur rouge sang ? ... Oui ça existe. Pour l'introduction on pouvait longtemps télécharger un bel article de Brian A. Skiff de Sky&Telescope de May 1998 (en pdf avec des cartes de recherche) : "The reddest of the red". Malheureusement, on ne le
trouve plus sur le net.
Ma copie a été téléchargé directement de la page de Sky &Telescope. Preuve: Les publicités enlevées dans la copie, comme sur les pdfs encore téléchargeables ailleurs, p.ex. ici chez Sky&Telescope.
Il y en a autant que des gouttes d'eau dans la mer. Une pré-sélection est contenue dans le très beau pdf de Manilos Tsikalas: "The 300 most beautiful open clusters in the sky" (mais je préviens: il contient des objets très faciles, mais aussi des très difficiles). Il provient du forum d'astronomie grec "AstroVox": http://www.astrovox.gr. Mais pour trouver le téléchargement, il faut savoir savoir lire le Grec, car il n'existe pas de lien direct. Et parce que le fournisseur de ma page internet ne permet pas le téléchargement d'un fichier de cette taille (qui contient des photos; 44,5 MB), j'ai monté le fichier chez ma Dropbox où vous pouvez le télécharger:
https://www.dropbox.com/scl/fi/fjmrqh88j3ifylkbkhzyn/300_open_clusters.pdf?rlkey=ko9t0qwixpbpvrk2g9d8qnz44&st=8l360kye&dl=0. (Cliquer sur la "flèche vers le bas" dans le menu en haut. Un popup s'ouvre; il faut ignorer l'enregistrement et aller - en bas du popup - sur "Ou poursuivre uniquement avec le téléchargement").
Si vous tombez sur des désignations bizarres pour des amas, comme Tombough (Tom), Collinder (Col), Trumpler (Tr), King, Dolidze (Dz), Czernik (Cz), Melotte (Mel) et autres, vous trouverez de bonnes informations ici: https://www.stellar-journeys.org/Obscure%20Open%20Star%20Clusters.pdf
La Société Astronomique de France a publié une introduction dans le journal "L'Astronomie" n° 117 du mois de juin 2018: https://lastronomie.fr/wp-content/uploads/2020/04/LAstronomie-117-Amas-globulaires.pdf
Sinon, j'ai encore une carte photo avec les amas globulaires de la galaxie d'Andromède, mais c'est vraiment pour des
amateurs expérimentés avec des grands télescopes; elle vient d'ici .
Hm, ... qu'est qu'on peut dire à ce sujet ? Si vous avez déjà observé M 31, la galaxie d'Andromède, M 81 / M82 et d'autres, dont M 101, dans la Grande Ourse, ainsi que M 51 dans les Chiens de Chasse, jetez donc un coup d'oeil au printemps dans la "région frontalière" entre entre le Lion, la Chevelure de Bérénice et la Vierge. On n'arrive plus à s'en détacher. Mais dans le Dragon (visible toute l'année) et dans beaucoup d'autres constellations, il existe aussi de très belles galaxies.
Ci-dessous une carte photographique détaillée avec identification des galaxies principales de l'énorme amas (de galaxies) de la
Vièrge:
http://www.project-nightflight.net/virgo_galaxy_cluster_map.pdf
et voici une liste des 200 galaxies les plus brillantes, visibles depuis la terre (y compris l'hémisphère Sud):
http://www.atlasoftheuniverse.com/galax200.html
Les Galaxies qu'on appelle "edge-on", donc des galaxies qu'on voit du côté, comme NGC 891, l'image du titre de ce site internet, sont souvent beaucoup plus passionnantes et intéressantes pour des petits et moyens télescopes, car les galaxies que l'on voit "depuis le haut" (des spirales "face-on") ne repésentent souvent qu'une "tâche grise" dans ces télescopes (on ne voit les bras spiralés, si on les voit, que sous un ciel très noir). Tom Polakis et Stephen Coe ont publié, il y des décennies, des petites listes des "edge-ons" les plus brillantes pour le printemps (Tom Polakis) et pour l'automne (Stephen Coe) dans le journal américain Sky & Telescope. J'avais copié, à l'époque, ces listes et je les ai fusionnées et triées par constellation. Voici le résultat:
("SFBR" signifie "surface brightness, "brillance de surface" qui est à distinguer de la magnitude qui s'applique d'abord aux sources de lumière ponctuelles (étoiles)):
Les nébuleuses planétaires sont souvent peu étendues ("stellaires") à petit grossissement. Pour les distinguer d'une étoile, il faut donc grossir ! A cause de leur apparence d'abord stellaire, elles disposent cependant d'une brillance beaucoup plus forte que les nébuleuses gazeuses à grande surface (exception: la nébuleuse de l'Orion qui est très brillante). Pour trouver (lumière verte "perçante" de l'étoile apparente) les nébuleuses planétaires et pour observer les deux types de nébuleuses gazeuses, un bon (!) filtre spécial (UHC ou OIII) aide vraiment énormément, le Hβ ne me paraît pas absolument nécessaire. Pour moi le OIII est le seul filtre dont on ne peut vraiment pas se passer en observation visuelle. Faire surtout attention d'acheter un filtre "à bande étroite", ce qui est plus cher. A cause de son contraste plus élevé, je conseille d'ailleurs toujours le filtre OIII, donc aussi pour des télescopes plus petits. Uniquement pour les tout petits télescopes (réfracteurs de 60 à 80 mm de diamètre), le OIII assombrit éventuellement trop et le UHC est donc meilleur. Pour plus d'explications, voir mon autre page internet "Cueillir la lumière stellaire", page "Filtres".
Finalement encore un lien vers une liste de nébuleuses indiquant quel filtre est le mieux adapté (++) pour les observer:
http://www.astro-okulare.de/nebelliste.htm
Concernant les nébuleuses planétaires en particulier, il y a aussi la "Planetary nebula monster list" de Kent Wallace. Il a observé et décrit 300 nébuleuses planétaires, toutes avec un Celestron 8 et il donne aussi des informations, si la nébuleuse réagit (ou pas) sur les filtres UHC, OIII et hβ. Malheureusement, la belle page internet, où l'on pouvait sorter ses objets par ascentions droite, nom, etc a complètement disparu de l'internet et on ne la retrouve même plus avec la "wayback machine". Mais Doug Snyder, un autre spécialiste pour les nébuleuses planétaire parmi les astrams, a sur sa vielle page internet ("wayback machine") encore un lien vers le document original de Kent Wallace (descendre plus que la moitié de la page, puis le 4e lien "Kent's observation reports"; ... voici encore le lien direct vers le téléchargement du document word, ... mais patience, ça dure un peu !). La liste est moins structurée que la page d'internet l'était, mais elle est organisée par ascension droite. Puisqu'il s'agit d'un document word, on peut y insérer soi-même des sous-titres (p.ex. ascension droite de 00.00 heures à 02.00 heures; de 02.00 heures à 04.00 heures, etc).
Par ailleurs, il y a encore le "PN-Guide" des "Freunde der Nacht" (qui produisent aussi le libre (!) BAfK = "Beobachter-Atlas für Kurzentschlossene") que l'on peut télécharger directement ici (en Allemand et très volumineux, avec des images et cartes de recherche).
***